État des lieux du métier d’aide-soignant (e), perspectives et formations
Les métiers des services à la personne recrutent, en particulier dans le milieu médical, et vous aimez aider les autres. Votre travail actuel ne vous permet pas de vous réaliser, le domaine dans lequel vous exercez est fragile ou vous venez de vous faire licencier…
L’idée de devenir aide-soignant(e) vous a traversé l’esprit. Mais une reconversion professionnelle va changer votre vie, il est donc important de faire un choix pertinent pour vous. Découvrez dans cet article l’état des lieux du métier d’aide-soignant(e), les perspectives, la formation pour devenir aide-soignant et pourquoi la meilleure chose à faire est de réaliser un bilan de compétences avant de vous lancer.
Quelle est la situation du métier d’aide-soignant(e) aujourd’hui ? Quelles évolutions possibles ?
Le secteur professionnel qui recrute le plus en France est celui des services à la personne. Aide-soignant(e) et infirmier(e) figurent parmi les métiers les plus recherchés. En France, un professionnel de la santé sur quatre est aide-soignant(e). Les besoins les plus importants sont des emplois auprès de personnes âgées. Et la demande croît, en raison du vieillissement de la population, donc de l’augmentation du nombre de personnes dépendantes. Les perspectives d’emploi dans les hôpitaux restent favorables.
L’aide-soignant(e) s’occupe de l’hygiène de personnes malades ou dépendantes et veille à leur confort physique et moral. Ce professionnel travaille sous la responsabilité de l’infirmier(e), principalement en hôpital, mais aussi dans des établissements à caractère sanitaire, social ou médico-social (centre de rééducation, maison de retraite, de convalescence, centre d’accueil pour handicapés…), privés ou publics.
Après trois années d’exercice à temps plein, un(e) aide-soignant(e) peut intégrer un IFSI (institut de formation en soins infirmiers) par une voie d’admission spécifique. Des passerelles, avec dispense de plusieurs modules de formation, existent également vers d’autres métiers : auxiliaire de puériculture, assistant dentaire, accompagnant éducatif et social, moniteur-éducateur, technicien d’analyses biomédicales…
Comment devenir aide-soignant(e) par la formation initiale ou la formation continue ?
Exercer le métier d’aide-soignant(e) nécessite l’obtention du diplôme d’État d’aide-soignant (DEAS). La formation totale dure un an. Mais des dispenses d’unité de formation sont accordées aux titulaires de certains diplômes dans le domaine médical ou social. Le DEAS peut être obtenu lors de la formation initiale, ou via la formation continue, à tout âge (dans le cadre d’une reconversion professionnelle par exemple).
La bonne idée : un bilan de compétences avant de vous reconvertir vers le métier d’aide-soignant(e) !
Le bilan de compétences est un moment privilégié pour faire le point sur vos besoins, vos envies, vos forces et vos axes de développement. Cette démarche représente un véritable tremplin pour entreprendre un changement positif dans votre vie.
La finalité est la construction d’un projet professionnel qui a du sens pour vous, c’est-à-dire qui répond à vos besoins essentiels et correspond à votre personnalité profonde. Un bon projet doit également vous permettre de mettre à profit vos qualités et talents naturels. Ces deux conditions vous garantiront d’être heureux et performant dans votre nouvelle activité. Si vous avez comme idée de devenir aide-soignant(e), le bilan de compétences pourra vous conforter dans cette idée, en précisant l’environnement qui vous conviendrait le mieux, ou vous permettre de trouver une voie professionnelle plus appropriée.
L’être humain donne du sens à sa vie en se sentant utile. Il existe de nombreuses façons d’être utile aux autres : diriger, représenter, assister, vendre, défendre… La place que vous souhaitez occuper dans la société détermine de quelle manière vous souhaitez être utile aux autres. Le test des 32 figures du destin, conçu par ORIENTACTION, vous permet d’identifier cette place. Les personnes qui se sentent utiles sont en général plus épanouies et plus heureuses que les autres. Est-ce que la figure du guérisseur/de la guérisseuse (trois grands rôles possibles : écouter pour soulager, prévenir les maladies et soigner les malades) se classera parmi les trois premières chez vous ?
Le bilan de compétences explore également vos valeurs. Il fait ressortir celles qui ont le plus d’importance pour vous. Si l’autonomie apparaît de manière significative par exemple, ce n’est peut-être pas compatible avec le métier d’aide-soignant. Car il s’agit d’un travail d’équipe où la coordination et le dialogue se révèlent essentiels. À l’inverse, le métier d’aide-soignant(e) permettrait d’exprimer pleinement votre bienveillance. Cette valeur signifie que le principe directeur de votre vie et de faire le bien autour de vous.
Une des parties de l’analyse de vos besoins durant votre bilan de compétences consiste à définir vos équilibres de vie. On distingue cinq grands domaines : professionnel, familial, couple, social et intime (passions personnelles).
La question est d’évaluer la part de votre temps consacrée à chacun de ces domaines, et l’équilibre souhaité, la répartition qui vous permettrait d’être serein. Le travail des aide-soignant(e)s s’organise par rotation des équipes, avec des permanences le week-end et les jours fériés, 24h/24. Certains ne travaillent que la nuit. Il faudra s’assurer que la voie professionnelle retenue à la fin de votre bilan de compétences soit compatible avec la vie que vous souhaitez.
L’étude de votre personnalité
Le bilan de compétences permet aussi d’analyser le type de personne avec qui vous aimeriez travailler, votre comportement au sein d’un groupe, le type d’entreprise capable de répondre à vos besoins… Les conditions du métier d’aide-soignant(e) seront par exemple bien différentes selon que vous exerciez au sein d’un grand établissement de santé ou à domicile (pour un centre de soins communal ou un centre associatif).
Après l’analyse de votre personnalité, viennent des tests sur votre comportement et vos motivations dans un environnement professionnel. Parmi les différents résultats de ces tests, un tableau de synthèse (classé par secteur professionnel) indique les métiers les plus pertinents pour vous, et leur pourcentage d’adéquation avec votre profil professionnel. Il est conseillé de ne considérer que les métiers ayant obtenu une adéquation d’au moins 60 % pour envisager une reconversion professionnelle.
Est-ce que le métier d’aide-soignant(e) sera bien classé dans cette liste ?
Le bilan de compétences étudie également vos qualités personnelles. Le métier d’aide-soignant(e) s’adresse en particulier à des personnes rassurantes (contact permanent avec les patients ou des personnes dépendantes), rigoureuses (règles d’hygiène très strictes à respecter) et en bonne condition physique…
D’une part, un(e) aide-soignant(e) travaille souvent debout. D’autre part ce professionnel est amené à repositionner des personnes dans leur lit, les aider à se lever ou se déplacer… Une aisance dans la communication et un bon sens de l’écoute représentent également des compétences indispensables.
Comment mobiliser votre CPF pour financer votre bilan de compétences ?
Plusieurs moyens de financement sont possibles pour un bilan de compétences. Alors ne passez pas à côté de cette occasion unique d’être accompagné par un professionnel dans votre reconversion.
Le premier moyen de financer votre bilan de compétences est de mobiliser votre CPF (compte personnel de formation). Le CPF permet de financer les formations nécessaires pour acquérir de nouvelles compétences afin d’évoluer dans son métier ou mettre en œuvre une reconversion professionnelle. À ce titre le bilan de compétences est pris en charge. Toute personne (salariée ou non salariée) dispose, dès son entrée sur le marché du travail, d’un CPF. Chaque année, au mois d’avril, le CPF s’alimente automatiquement, proportionnellement au temps de travail réalisé dans l’année. Le CPF vous offre une autonomie dans la gestion de vos formations.
Votre compte sur la plateforme moncompteformation.gouv.fr vous indique le montant (en euros) dont vous disposez tout au long de votre vie active (jusqu’à votre départ à la retraite). Une fois connecté, vous sélectionnez la formation que vous voulez, et vous validez votre demande de mobilisation de votre CPF. Le processus est très rapide. Vous pouvez réaliser un entretien préliminaire avec un consultant de l’organisme que vous avez choisi deux à trois jours après ! Votre employeur n’est pas tenu d’en être informé. Si vous souhaitez effectuer une partie du bilan de compétences pendant votre temps de travail, vous devrez toutefois obtenir son accord.
Si le tarif de votre bilan de compétences est supérieur au montant acquis sur votre CPF, il est possible de compléter le financement par vos fonds propres.
Quels sont les autres moyens de financement ?
Votre employeur peut également gérer lui-même le financement de votre bilan de compétences si le plan de développement des compétences de l’entreprise le prévoit (sans mobilisation de votre CPF). Même dans ce cas, l’employeur n’a pas accès aux conclusions du bilan. L’OPCO (opérateur de compétences) dont relève l’entreprise pour laquelle vous travaillez assure le financement.
Si vous êtes demandeur d’emploi, vous n’alimentez plus votre CPF. Mais vous pouvez utiliser vos droits acquis durant votre activité passée pour une prise en charge de votre bilan de compétences. Dans ce cas, Pôle emploi assure le financement, dans la limite de vos droits acquis. Si vous ne disposez pas du crédit suffisant sur votre CPF, un financement complémentaire est possible avec une aide individuelle à la formation (AIF).
Si vous êtes travailleur non salarié, vous versez une contribution spécifique destinée au financement de la formation continue, dont fait partie un bilan de compétences. Vous devez vous adresser au fonds d’assurance formation (FAF). Ce dernier gère votre contribution et fixe les conditions de prise en charge.
D’autres dispositifs peuvent également financer le bilan de compétences. Ainsi, l’Agefiph (Association de gestion du fonds pour l’insertion professionnelle des personnes handicapées) intervient pour les personnes en situation de handicap, la CPAM dans le cadre d’un arrêt de travail (burn out…), la CARSAT (Caisse d’assurance retraite et de la santé au travail) en cas d’accident du travail, ou des dispositifs spécifiques régionaux ou départementaux.
Auteur : Sandra Grès (10/03/2021)
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