Le MPOX, anciennement connu sous le nom de variole du singe, est une infection virale rare qui a récemment fait l’objet d’une attention accrue suite à des épidémies dans plusieurs pays.
Contrairement à une idée reçue, le MPOX n’est pas une maladie liée à l’homosexualité.
Cette idée fausse découle de la surreprésentation initiale de cas dans certains groupes de population, mais il est crucial de comprendre que le virus peut infecter toute personne, indépendamment de son orientation sexuelle.
Voici pourquoi il est important de rectifier cette perception erronée.
Le MPOX : une infection qui ne discrimine pas
Le virus MPOX se transmet principalement par contact direct avec des fluides corporels infectés, des lésions cutanées ou des objets contaminés, ainsi que par des gouttelettes respiratoires lors d’un contact prolongé.
Il est donc clair que toute personne ayant un contact étroit avec un individu infecté peut potentiellement contracter le virus, indépendamment de son orientation sexuelle.
Les épidémies observées chez certains groupes ne reflètent pas une susceptibilité accrue de ces groupes, mais plutôt des circonstances de transmission.
L’impact de la stigmatisation
Associer le MPOX à une orientation sexuelle spécifique est non seulement scientifiquement inexact, mais aussi potentiellement dangereux. Cela peut conduire à la stigmatisation et à la discrimination, ce qui décourage les individus de chercher des soins médicaux ou de se faire tester par crainte de jugement.
La stigmatisation peut également détourner l’attention des véritables pratiques de prévention nécessaires pour réduire la transmission du virus.
Importance de l’éducation et de la sensibilisation
Pour lutter contre ces idées fausses, il est essentiel d’éduquer le public sur la réalité de la transmission du MPOX. Des campagnes de sensibilisation doivent être menées pour informer sur les modes de transmission, les symptômes, et les mesures de prévention qui ne sont pas limitées à un groupe particulier.
En comprenant que le MPOX peut affecter n’importe qui, nous pouvons tous contribuer à réduire la stigmatisation et à promouvoir une réponse de santé publique fondée sur la science.
Une réponse globale et inclusive
Les autorités de santé publique insistent sur une réponse globale et inclusive au MPOX, qui se concentre sur la prévention, le diagnostic précoce, et la gestion des cas, tout en évitant toute stigmatisation inutile. L’objectif est d’assurer que toute personne exposée ou potentiellement infectée puisse accéder à des soins médicaux appropriés sans crainte de discrimination.
En résumé, le MPOX n’est pas une maladie liée à l’homosexualité. Il est impératif de combattre cette idée fausse pour éviter la stigmatisation et assurer une réponse de santé publique efficace et équitable.
Toute personne, indépendamment de son orientation sexuelle, peut être affectée, et il est de notre devoir de promouvoir des informations basées sur la science pour mieux protéger la communauté mondiale contre cette maladie.
Auteur : Dr Emeric Lebreton, cofondateur et PDG du groupe ORIENTACTION (28/08/2024)
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