DEVENIR PAYSAGISTE : QUOTIDIEN, AVANTAGES, DIFFICULTÉS, FORMATIONS, PERSPECTIVES
Le paysagiste a pour mission l’aménagement des espaces verts, en milieu urbain ou rural. Nous vous proposons, dans cet article, de découvrir le quotidien de ce professionnel. Sont abordées leurs difficultés éventuelles, la formation au métier de paysagiste et les évolutions possibles.
À quoi ressemble le quotidien d’un paysagiste ?
Pour réussir dans sa mission d’aménagement des espaces verts, un paysagiste fait preuve de créativité. Il met en valeur l’environnement. Ce professionnel doit néanmoins respecter un cahier des charges. Il tient également compte des spécificités techniques du site : nature du sol, climat…
Le paysagiste participe à une démarche écologique, en favorisant, autant que possible, la biodiversité.
Il dessine son projet à la main et utilise également des logiciels de DAO (dessin assisté par ordinateur). Pour la mise en œuvre de son projet, une autre partie de son activité consiste à élaborer les documents administratifs et techniques nécessaires : acte d’engagement, règlement de l’appel d’offres…
Le rôle du paysagiste, aussi appelé architecte paysagiste ou ingénieur paysagiste (selon le niveau), est avant tout de concevoir. Il fait appel à des spécialistes des végétaux, comme le pépiniériste, et à des jardiniers pour réaliser les travaux. Une maîtrise parfaite des techniques aratoires et du monde végétal est néanmoins nécessaire.
Salarié ou à son compte, un paysagiste travaille rarement seul. Selon la taille du chantier, il collabore parfois avec des architectes ou des urbanistes. Les clients sont très variés, du secteur public ou du secteur privé : promoteurs immobiliers, sociétés d’autoroutes…
En plus de la mise en œuvre de projets paysagers, un paysagiste peut intervenir dans le domaine du conseil, de l’enseignement et de la recherche.
Pourquoi devenir paysagiste ?
L’activité d’un paysagiste varie en fonction des saisons, ce qui la rend particulièrement stimulante. En outre, contribuer à l’embellissement d’un cadre de vie et à la protection de la nature se révèle particulièrement valorisant.
Par ailleurs, la loi impose désormais que tout projet architectural soit accompagné de dessins et de photos précisant l’insertion d’un bâtiment dans son environnement immédiat. Cela laisse présager un bel avenir pour la profession de paysagiste.
Le choix du cadre de travail pour un paysagiste est varié. Il peut travailler en libéral, être fonctionnaire (services de l’État ou collectivités territoriales), ou être salarié d’une grande entreprise, d’un établissement de formation, d’une association ou d’une ONG…
Quelles sont les difficultés du métier ?
Un paysagiste travaille le plus souvent en bureau. Il se rend néanmoins sur le terrain pour effectuer les relevés topographiques et explorer les lieux du projet. S’il est chargé du suivi des chantiers, les déplacements sont nombreux, et parfois éloignés de son domicile.
En libéral, la conception de projets d’aménagement d’espaces verts ne représente qu’un tiers de l’activité d’un paysagiste. Il doit en effet généralement consacrer un tiers de son temps aux démarches commerciales, et le tiers restant à la gestion. Le rythme de travail est soutenu.
Comment devenir paysagiste ?
Le niveau minimum requis pour devenir paysagiste est le bac. Avec un niveau bac+2/+3, un paysagiste peut obtenir un poste de conducteur de travaux paysagers, chef de chantier espaces verts ou encore technicien supérieur en bureau d’études. Un niveau bac+5 permet d’accéder à un poste d’ingénieur paysagiste ou concepteur du paysage.
Néanmoins, seul le titre de concepteur de paysage est réglementé. Exercer sous une autre appellation (architecte paysager, ingénieur paysagiste…) en libéral ne signifie donc pas nécessairement avoir le diplôme correspondant.
Voici quelques exemples de formation :
- Niveau bac : Bac pro aménagements paysagers ;
- Niveau Bac+2 : BTSA aménagements paysagers ;
- Niveau Bac+3 : licence professionnelle aménagements paysagers, bachelor d’assistant paysagiste (École Supérieure d’Architecture des Jardins, ESAJ) ;
- Niveau Bac+5 : diplôme d’État de paysagiste (accès par concours externe ou interne, ou admission sur titre), master européen de paysagiste-jardinier (ESAJ), diplôme d’ingénieur en paysage (Isa Lille, Agrocampus ouest).
Rémunération et perspectives
Un paysagiste salarié débutant touche un revenu mensuel brut de 1 500 à 2 500 € (en fonction de son niveau de formation, et du secteur, public ou privé). Le salaire mensuel brut moyen d’un paysagiste concepteur (niveau bac+5) est de 3 616 €.
En libéral, un paysagiste gagne en moyenne 3 250 € (mensuel brut).
Après plusieurs années d’expérience, des formations complémentaires permettent à un technicien paysagiste d’évoluer vers un poste d’architecte paysagiste ou ingénieur paysagiste. Il est également possible de créer son propre cabinet d’architecture paysagère.
Auteur : Sandra Grès (04/10/2022)
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