Définition et symptômes de la souffrance au travail

Des symptômes psychologiques

La souffrance au travail est lié à différents symptômes psychologiques comme l’anxiété, des épisodes dépressifs ou une humeur morose persistante, une diminution de l’estime de soi, des troubles de la concentration, une irritabilité accrue, des troubles du sommeil, comme l’insomnie, un sentiment d’épuisement ou de burn-out, ou encore un désengagement vis-à-vis des tâches ou du rôle professionnel. Il est important de prendre en compte ces différents symptômes psychologiques de la souffrance au travail et ce dès leur apparition.

Des manifestations émotionnelles

Les manifestations émotionnelles de la souffrance au travail reflètent les réactions affectives d’un individu face à des situations professionnelles stressantes ou nocives. Elles incluent un sentiment persistant de frustration, une sensation d’impuissance ou de résignation, une colère ou une irritabilité récurrentes, un épuisement émotionnel ou une sensation d’être vidé, un sentiment d’isolement ou de détachement, la peur ou l’appréhension face à certaines situations de travail, une tristesse ou une mélancolie liées au contexte professionnel, une perte de motivation ou d’enthousiasme pour les tâches quotidiennes telles que la frustration, le sentiment d’impuissance, la colère, l’épuisement émotionnel.

Des symptômes physiques

Les symptômes physiques de la souffrance au travail traduisent dans le corps les effets des contraintes et du stress professionnels. Ils comprennent ses maux de tête récurrents ou des migraines, des troubles musculosquelettiques, tels que des douleurs au dos ou aux poignets, une fatigue chronique, même après une nuit de sommeil, des troubles gastro-intestinaux, comme des maux d’estomac ou des nausées, une augmentation de la tension artérielle, des palpitations ou une sensation d’oppression thoracique, des troubles du sommeil, tels que l’insomnie ou des réveils nocturnes fréquents, une baisse de l’immunité, entraînant des infections fréquentes ou des maladies à répétition.

Des comportements d’évitement

Les comportements d’évitement liés à la souffrance au travail sont des stratégies adoptées par l’individu pour échapper ou minimiser les situations stressantes ou douloureuses au travail. Ils incluent l’absentéisme répété, même pour de courtes durées, le présentéisme, où l’individu est physiquement présent mais mentalement distant ou peu productif, une procrastination ou le report fréquent des tâches, un retrait social, évitant les interactions avec les collègues, le changement fréquent de postes ou de services sans raison apparente, une tendance à éviter certaines responsabilités ou projets, une diminution volontaire des heures de travail ou des pauses prolongées, un désir constant de démissionner ou de changer d’emploi.

La souffrance au travail peut avoir diverses origines, allant des relations interpersonnelles tendues, des demandes excessives, un manque de reconnaissance, une insécurité de l’emploi, jusqu’à des situations de harcèlement moral ou de conditions de travail précaires. Il est important de noter que la perception de la souffrance au travail est subjective : ce qui est source de stress ou de malaise pour un individu peut ne pas l’être pour un autre. Cependant, lorsque les conditions de travail sont objectivement nocives ou lorsqu’une grande proportion de travailleurs dans un même environnement exprime une souffrance, cela pointe généralement vers des problèmes structurels ou organisationnels qu’il convient d’identifier.

Auteur : Emeric Lebreton, cofondateur et dirigeant du groupe ORIENTACTION (24/08/2023)

***

➡️ Êtes-vous en burn-out ? Faites-le test gratuitement avec Xavier, le coach virtuel d’ORIENTACTION

➡️ Passez gratuitement le test « l’un(e) de vos collègues est-il(elle) toxique ? »

➡️ En savoir plus sur le bilan de compétences ORIENTACTION