Il était une fois, un capitaine à l’épaisse moustache noire qu’il entretenait avec soin et dont il était très fier. C’était un homme enjoué qui aimait blaguer avec ses nièces, des petites filles espiègles qui le lui rendaient bien. Un jour, dans la cave de leur oncle, elles tombèrent sur un vieux fromage français bien coulant et très puant. Pendant la nuit, elles pénétrèrent dans la chambre du capitaine et badigeonnèrent sa moustache avec le fromage, si bien qu’une odeur répugnante se répandit aussitôt dans la chambre.
Lorsqu’au petit matin, le capitaine se leva, il ne put s’empêcher de grimacer. « Mais qu’est-ce que ça pue dans cette chambre ! », cria-t-il en se bouchant les narines. Sans plus attendre, il se mit en quête de la cause de cette mauvaise odeur. Il renifla son oreiller. « Pouah… cet oreiller pue ! », et il le jeta à la poubelle. Il fit de même avec les draps de son lit, avec un petit tapis et même avec son lit qui puait lui aussi terriblement. Même les meubles sentaient mauvais et il eut envie de tous les jeter par la fenêtre, qu’il ouvrit dans l’espoir d’aérer la pièce.
Mais alors qu’il s’attendait à respirer à pleins poumons le bon air frais du jardin, il constata que la même odeur répugnante était toujours là. Le jardin avec ses jolies fleurs, les prairies avoisinantes, même la mer qu’on voyait au loin, tout puait affreusement. « Ce monde me dégoûte ! », s’écria-t-il. Et toute sa journée se déroula de la sorte, jusqu’à ce qu’il se rende finalement compte du mauvais tour que lui avaient joué ses nièces et que la mauvaise odeur ne venait pas du monde extérieur, mais tout bonnement de sa moustache[1] !
[1] On doit cette histoire à Robert Mac Donald.
Si nous ne sommes guidés que par nos sens, c’est-à-dire par ce qu’il y a de plus subjectif en nous, nous voyons et réagissons au monde à travers un filtre sensoriel. Cela a pour effet de nous couper des autres, de nous isoler et de nous embourber dans la subjectivité de nos désirs immédiats. Le règne animal est régi par ce mécanisme. L’être humain, doté d’intelligence et de raison, peut s’y soustraire et accéder ainsi à l’autonomie et à la liberté.
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